HISTOIRE: Jay-Jay OKOCHA (Nigeria)
Augustine
Azuka « Jay-Jay » Okocha, né le 14 août 1973 à Enugu, est un footballeur international nigérianévoluant
comme milieu de terrain offensif.
Biographie
Enfance et formation
Né d'une
mère somalienne,
Augustine Azuka « Jay-Jay » Okocha naît le 14 août 1973 à Enugu au Nigeria.
Il commence le football avec les équipes de jeunes du club local, l'Enugu Rangers International Football
Club. Mais à l’adolescence, en dépit de prestations déjà
impressionnantes, sa réputation demeure relativement confidentielle hors des
frontières du Nigeria. Dans son club, le jeune surdoué peaufine sa technique
sur des terrains bosselés.
À dix-huit
ans, Augustine a rendez-vous en Allemagne avec
un ami. Binemi Numa est un bon joueur du VfB Borussia Neunkirchen et aussi un
laissez-passer pour les terrains d'entraînement de ce club de Division 3 allemande.
Après une demi-heure de démonstration, la rumeur attire déjà les badauds et
dirigeants. À son retour aux vestiaires, un contrat l'attend1.
À seulement 18 ans et à des milliers de kilomètres de son pays natal, Okocha
s'impose instantanément comme un élément important de l'équipe première en
disputant 35 matchs pour sept buts inscrits. Rapidement les clubs de l'élite
lui font les yeux doux, séduits par sa tonicité, ses dribbles déroutants et la
puissance de ses frappes.
Eintracht Francfort (1991–1996)
Six mois et
quelques efficaces arabesques plus tard, l'Eintracht Francfort se manifeste à son
tour. En décembre 1991, Augustine Okocha découvre la
rigoureuse Bundesliga. Roulettes,
crochets courts, frappes placées, sens du contre-pied, la panoplie technique de
ce créateur envahit alors les petits écrans allemands. Reconnu et admiré dans
un championnat européen côté, il va naturellement voir s'ouvrir à lui les
portes de la sélection nationale. Son attitude est un peu dilettante et peu en
rapport avec la rigidité et la rigueur en usage dans le Championnat germanique.
Mais Okocha a du caractère. Détestant la manière forte, il refuse en compagnie
de deux coéquipiers de se plier aux exigences de Jupp Heynckes,
l'entraîneur fancfortois. Après un entraînement supplémentaire imposé avec
l'équipe réserve, la veille d'un match contre Hambourg, il n'accepte pas de
jouer. Sa côte de popularité lui évite alors l'exclusion. Joueur adulé, il
devient un personnage important de la cité allemande, que certains utilisent
parfois comme Andreas von Schöller pour les élections municipales. Pas dupe,
l'oiseau en profite pour déployer ses ailes. Très populaire, il enregistre un
disque et un clip entouré d'enfants sous le titre de « I'm Jay-Jay ».
Succès fulgurant, ce morceau de rock rythmé se vend à 10 000 exemplaires.
Il quitte l'Allemagne après
90 matchs et 17 buts inscrits1 de
Bundesliga disputées avec l'Eintracht, et deux buts en quatorze matchs de Coupe de
l'UEFA.
Fenerbahçe SK (1996–1998)
Augustine
répond aux sirènes où Fenerbahçe l’engage
contre 22 millions de francs. Montant estimé faible à l'époque pour le niveau
du joueur qui touche 9 MF par an. Le tout frais champion des JO d'Atlanta
explose littéralement à Istanbul, se révélant instantanément comme un des joueurs les
plus spectaculaires de Süperlig. Il devient une
célébrité - il vend les images de son mariage avec Nkeshi, un mannequin
nigériane pour 300 000 francs - boubou africain sur le dos, cheveux
rouges, sourire en coin, il déboule sur les plateaux de télé et se met tout le
pays dans la poche en deux temps trois mouvements. La Turquie l’adore, c’est
l'« Okochamania ». Il se fait par ailleurs naturaliser et adopte le
nom de Mohamed Yavuz, patronyme qui restera essentiellement connu des seuls
supporters turcs. Pour sa première saison à Fenerbahçe, il termine meilleur
buteur du club avec 16 réalisations1.
Durant la saison 1997-1998, il contribue à faire tomber Manchester United à Old Trafford,
véritable exploit pour un club turc à l'époque. Beaucoup plus réaliste devant
le but qu’il ne l’était en Allemagne, Okocha est aussi plus régulier dans ses
performances, extrêmement déterminant au cœur du jeu des Marine et Jaune. C’est
au Şükrü Saracoğlu qu'il aura le plus gros
ratio buts par rencontres disputées de toute sa carrière, puisqu’il inscrit pas
moins de 30 buts en deux saisons et soixante matchs (un en Ligue des champions). Son style singulier,
hyper-télégénique, et son attitude décontractée, font de lui une immense star
dans le Bosphore,
cependant dans le reste du monde le meneur de jeu de 25 ans n’est encore qu’un
joueur de talent parmi tant d’autre.
Paris Saint-Germain (1998–2002)
La Coupe du monde 1998 en
France lui sert de tremplin. Après l'élimination de son équipe, Charles
Biétry, alors directeur des sports de Canal+ et
futur président délégué du PSG est intéressé par
le meneur de jeu. Il veut en faire le successeur de Raí et Leonardo[réf. nécessaire]. Une fois nommé
à la tête du grand club francilien il engage des négociations avec les
dirigeants de Fenerbahçe et un accord est trouvé moyennant un peu plus de 90
millions de francs, ce qui en fait alors le transfert le plus cher de la
Division 1 française et le joueur africain le plus cher de l'histoire du
football. Au siège de Fenerbahçe, l'annonce du départ d’Okocha fait l'effet
d'une bombe et les locaux du club stambouliote sont assaillis par les fans
hystériques1.
Okocha signe un contrat de quatre ans en faveur du Paris Saint Germain, contrat
qu’il honorera jusqu’à son terme.
Jay-Jay
débarque au Camp des Loges au début du mois
d'août. À Bordeaux[Quand ?], il effectue son entrée en
jeu au bout de 76 minutes et dribblera deux joueurs et marquera un but de
25 mètres contre le goal adverse Ulrich Ramé.
La semaine suivante, il est aligné d'entrée et l'entente avec Marco Simone est
immédiate1.
Ce coup d’éclat sera le premier d'une longue série, entrecoupée par quelques
prestations nettement plus insipides et par de trop nombreuses blessures ;
au PSG, Okocha renforcera sa réputation d'artiste du ballon, doté d’une
technique individuelle impeccable, très au-dessus de la moyenne, d’un sens du
dribble unique - un d’entre eux portant d’ailleurs son nom, le « Jay-Jay »
(roulette du pied droit, puis feinte de roulette pied gauche enchaînée à une
feinte de corps) et de talent inné. L'exemple le plus naturel demeurant ses
fameuses frappes à la fois très puissantes et précises, de soliste, capable de
prestations de haute volée comme de sorties beaucoup plus ternes. Ces dernières
étant également à mettre au crédit de l'inconstance extrême du club parisien,
alors dans une période de difficile transition avec le départ programmé de
Canal +. Durant ses 4 années au PSG, Jay-Jay marquera durablement les esprits
des observateurs de la D1. Durant son bail parisien, Okocha évolue aux côtés
de Stéphane Dalmat, Peter Luccin, Nicolas
Anelka, Mikel Arteta, Gabriel
Heinze et Ronaldinho,
l’ensemble constituant souvent de superbes équipes sur le papier. Au fil des
ans, des entraîneurs successifs et des compositions d'équipe, Okocha délaisse
son rôle de meneur de jeu pour occuper plus souvent un rôle de premier relayeur
devant la défense. Il dispute en tout et pour tout 84 matchs de championnat
pour 12 buts, 8 matchs en coupes nationales pour 1 but et 11 matchs de Coupe
d'Europe (C1, C2 et C3) pour 2 buts. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs
du championnat, il n'a cependant remporté aucun titre avec le PSG (si ce n'est
une Coupe Intertoto). Il abandonne son numéro
10 à Ronaldinho et s’envole pour Bolton au terme de
son contrat en juin 2002.
Bolton Wanderers (2002–2006)
À la suite
d’une Coupe du monde 2002 très nettement moins reluisante que les précédentes
pour les Super Eagles en raison d’une relève générationnelle qui ne s'opère pas
après la fin de la génération Amokachi et d'une poule compliquée, c’est donc au
tour de la Premier League de découvrir l’esthète Jay-Jay Okocha, et à l’image
d’un autre ancien Parisien, David Ginola,
elle saura reconnaître son génie en devenant un terrain de jeu propice à ses
arabesques. À Bolton, il évolue avec des
connaissances du PSG, Bernard Mendy et Youri
Djorkaeff, mais aussi avec Ivan Campo récent
transfuge du Real Madrid, dans un club qui a alors comme politique de
recrutement l'acquisition de joueurs expérimentés plus ou moins au crépuscule
de leurs carrières. Comme dans ses précédents clubs il est adopté par les
supporters rapidement, et en définitive il met tous les observateurs de la
ligue d’accord sur son talent : même trentenaire, Jay-Jay est encore un
incroyable footballeur. Comme à ses plus belles heures en Turquie et en
Allemagne, le Reebok Stadium va bientôt lui vouer un
véritable culte ; si son coup de rein est moins déroutant et ses
accélérations plus rares, Okocha reste ce joueur capable de déstabiliser une
défense d’un coup de patte, de déclencher des frappes soudaines et violentes à
des distances improbables, de sortir le dribble qui va faire le tour des télés
britanniques pendant une semaine. Malgré ses coéquipiers prestigieux il est
incontestablement la star de l’équipe. Il contribue grandement à sauver le
petit club de la banlieue de Manchester en
inscrivant sept buts vitaux pour sa première saison en Angleterre. L’année
suivante il est désigné capitaine et il emmène l’équipe en finale de la League Cup,
elle obtient en outre le meilleur classement en Premier League de
l’histoire du club (8e). Okocha est donc à la fois capitaine des
Super Eagles et capitaine de Bolton. Il est élu
meilleur joueur africain par la BBC en 2003 et 2004, et il est à ce jour le
seul joueur à avoir remporté ce trophée deux fois, à fortiori deux fois d’affilé.
Il est aussi considéré comme le deuxième plus grand joueur de l’histoire de
Bolton après Nat Lofthouse (un international anglais
des années 1950). Au terme de son contrat avec Bolton et attiré comme d’autres
par les pétrodollars des clubs du Moyen-Orient, il décide ne pas prolonger (on
l’a aussi destitué du capitanat quelques mois plus tôt) et de s’engager avec
le Qatar SC pour
la saison 2006-2007. Il aura disputé 124 matchs de Premier League pour Bolton
et marqué 14 buts, et pour sa dernière saison Jay-Jay aura eu droit à un baroud
d'honneur en Coupe de l'UEFA avec les Wanderers.
En équipe nationale (1993-2006)
Okocha a fait
ses débuts officiels avec les Super Eagles en mai 1993 contre la Côte d'Ivoire,
match qui s'est soldé par une victoire par deux buts à un ; le Nigeria est
donc en route pour la Coupe du monde aux États-Unis, la première de son
histoire. Malgré ses nombreux fans, les vedettes sont alors Emmanuel
Amunike, Daniel Amokachi ou encore Rashidi
Yekini. Clemens Westerhof l'ignore jusqu'à la demi-finale de la CAN
1994. Okocha explose alors face à la Côte d'Ivoire et devient indispensable. Le
Nigéria la compétition et la même année, le Nigeria atteint les 8e de
finale de la World Cup, seulement sorti par l'Italie. Okocha n’a pas encore 21
ans et impose sa technique1.
Seulement
Okocha s’envole immédiatement pour les USA avec la sélection nationale
olympique pour y disputer les JO d'Atlanta. Jay-Jay, qui deux ans plus tôt
était demeuré dans l’ombre d'Amunike pendant le Mondial sur ce même sol
américain, tient ici l’occasion rêvée de montrer qu’il peut s’imposer à court
terme comme un incontournable en sélection A. Le Nigeria élimine le Brésil de Bebeto et
remporte la compétition1 aux
dépens de l’Argentine d’Hernán Crespo.
La génération en or composée d’Okocha, Kanu, Oliseh, West,
est née ; elle peut désormais jouer à armes égales avec celle de Yekini, Amokachi et
consorts, et constituer avec elle l'une des plus redoutables sélections
nationales de la fin des années 1990.
Décisif
durant la campagne de qualification et désormais numéro 10 incontesté de
l’équipe nationale en raison des blessures persistantes d'Amunike, flanqué de
la sentinelle Sunday Oliseh au milieu de terrain pour laisser toute latitude à
son jeu créatif, Jay-Jay Okocha débarque sur le sol français convaincu que les
Super Eagles peuvent sortir sans difficulté de leur poule. Le tirage au sort
leur a réservé l’Espagne, le Paraguay et la Bulgarie, les médias présentent en
outre le Nigeria 98 comme la première sélection africaine à pouvoir remporter
la Coupe du monde de football. Blessé à une
cheville durant la préparation, Okocha ne réapparait que pour la première
mondiale des champions olympiques face aux Espagnols, tête de série de la poule1.
Le Nigeria va illuminer la phase de poule et faire chavirer les foules par sa
fraîcheur et sa folie en sortant en tête du groupe D avec deux victoires à la
clef. Okocha est la tête d’affiche de l'effectif, il éclabousse la compétition,
embobine les défenseurs les plus prestigieux avec son style inimitable fait
d'invraisemblables tours de passe-passe, de puissants coups de reins, de
violentes accélérations, de transversales précises et spontanées et de lourdes
frappes. À l’occasion du match contre l’Espagne il livre à l’instar de ses
coéquipiers une prestation mythique et les Super Eagles crucifient la Roja de Fernando Hierro par
trois buts à deux. Malheureusement, émoussé par le niveau des débats et sans
doute un peu grisé par leurs exploits, Okocha et ses partenaires retombent
cruellement sur terre en se faisant sortir sèchement par les Danois par 4 buts
à 1. Comme quatre ans plus tôt l’aventure s’arrête en 8e de
finale et la déception - au vu des espoirs qu'avaient suscité leur 1er tour,
est immense. Reste qu’Augustine Okocha est une des figures marquantes d’un
Mondial 98 par ailleurs peu spectaculaire. Jay-Jay est désormais reconnu à la
hauteur de son talent : il a démontré qu'il était bien l'un des numéro 10
les plus talentueux de la planète, il est dorénavant une star mondiale.
La Coupe du
monde 2002 est très nettement moins reluisante que les précédentes pour les
Super Eagles en raison d’une relève générationnelle qui ne s'opère pas après la
fin de la génération Amokachi et d'une poule compliquée
Qatar SC (2006-2007)
Dans le golfe Arabe,
il joue 41 matchs et inscrit 6 buts.
Hull City AFC (2007–2008
En 2007-2008,
il retrouve l'Angleterre avec l'équipe de Hull City en
Coca Cola Championship (2e division anglaise). À 34 ans, Okocha
participe à la montée du club en Premier League, disputant 18 rencontres, avant
de prendre sa retraite.
Statistiques
Générales par saison
Saison
|
Club
|
Championnat
|
Coupes Nationales
|
Coupes Continentales
|
Total
|
||||||
Matchs
|
Buts
|
Type
|
Matchs
|
Compétition
|
Matchs
|
Buts
|
|||||
Matchs
|
Buts
|
||||||||||
1992-1993
|
20
|
2
|
C3
|
3
|
0
|
23
|
2
|
||||
1993-1994
|
19
|
2
|
C3
|
4
|
2
|
23
|
4
|
||||
1994-1995
|
27
|
7
|
C3
|
7
|
0
|
34
|
7
|
||||
1995-1996
|
24
|
7
|
-
|
-
|
-
|
24
|
7
|
||||
1996-1997
|
33
|
16
|
C1
|
8
|
1
|
41
|
17
|
||||
1997-1998
|
30
|
14
|
C3
|
2
|
0
|
32
|
14
|
||||
1998-1999
|
25
|
4
|
2
|
0
|
C2
|
2
|
1
|
29
|
5
|
||
1999-2000
|
23
|
2
|
3
|
0
|
-
|
-
|
-
|
26
|
2
|
||
2000-2001
|
16
|
2
|
1
|
0
|
C1
|
6
|
1
|
23
|
3
|
||
2001-2002
|
20
|
4
|
2
|
1
|
C3
|
3
|
0
|
25
|
5
|
||
2002-2003
|
31
|
7
|
1
|
0
|
-
|
-
|
-
|
32
|
7
|
||
2003-2004
|
35
|
0
|
6
|
3
|
-
|
-
|
-
|
41
|
3
|
||
2004-2005
|
31
|
6
|
2
|
1
|
-
|
-
|
-
|
33
|
7
|
||
2005-2006
|
27
|
1
|
4
|
1
|
C3
|
7
|
0
|
38
|
2
|
||
2006-2007
|
41
|
6
|
41
|
6
|
|||||||
2007-2008
|
18
|
0
|
1
|
0
|
-
|
-
|
-
|
19
|
0
|
Buts en sélections
Liste des buts de Jay-Jay Okocha en équipe
du Nigeria de football
|
|||||||
no
|
Date
|
Adversaire
|
Compétitions
|
||||
1
|
03/07/1993
|
Coupe du monde de football de 1994 (qualifications)
|
|||||
2
|
14/02/1994
|
||||||
3
|
11/06/1995
|
||||||
4 et 5
|
23/01/2000
|
||||||
6
|
13/01/2000
|
CAN 2000 (finale)
|
|||||
7
|
17/06/2000
|
Coupe du monde de football de 2002 (qualifications)
|
|||||
8
|
01/07/2001
|
Coupe du monde de football de 2002 (qualifications)
|
|||||
9
|
31/01/2004
|
||||||
10
|
08/02/2004
|
||||||
11
|
11/02/2004
|
||||||
12
|
13/02/2004
|
CAN 2004 (match
pour la 3e place)
|
|||||
13
|
18/06/2005
|
Coupe du monde de football de 2006 (qualifications)
|
Palmarès
En
club
·
Vice-champion de Turquie en 1998 avec Fenerbahçe
·
Vice-champion de France en 2000 avec le PSG
·
Vainqueur de la Coupe
Intertoto en 2001 avec le PSG
·
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2000 avec
le PSG
·
Finaliste de la League Cup en 2004
avec Bolton
En
équipe nationale
·
73 sélections et 14 buts avec l'équipe du Nigeria entre 1993 et 20063
·
Vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations 1994 avec
le Nigeria
·
Finaliste de la Coupe d'Afrique des nations 2000 avec
le Nigeria
Distinctions
personnelles
·
Nommé au FIFA 100 en
2004
·
Élu meilleur joueur de la Coupe d'Afrique des nations 2004
·
Élu joueur du
mois du championnat d'Angleterre en novembre 2003
·
Augustine « Jay-Jay » Okocha
est une légende du football au Nigeria. À Ogwasi Uku, un stade de football
porte son nom.
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